Nicole PoussinesPsychanalyste à Béziers
Les Relations Toxiques
Les relations toxiques
Ce sont des prisons déguisées en refuges, où l’amour se mue en poison et l’espoir en désillusion.
Deux Visages des Relations - Les Clés pour Faire la Différence
Les relations équilibrées sont un échange harmonieux où respect, confiance et soutien mutuels forment les piliers d’une connexion saine et épanouissante. C’est un lien égalitaire et durable où chacun donne et reçoit librement, sans attente ni calcul. Dans la relation affective cela se traduit par un amour inconditionnel, bienveillant et sincère.
À l’inverse, les relations toxiques se caractérisent par un déséquilibre de pouvoir, un manque de respect qui entraîne généralement un mal-être émotionnel et/ou psychologique chez au moins l’un des partenaires. Ce type de relation peut se jouer dans un contexte amoureux, familial, amical ou professionnel.
Ce qui devrait être un espace de confiance et d’épanouissement devient alors un terrain de tension, de confusion voire de mise en danger.
Sous le vernis de l’amour : repérer la mécanique toxique
La relation destructrice est marquée par une dynamique de contrôle, de manipulation.
On considère une telle connexion comme délétère dès lors que l’intégrité psychique et corporelle d’un individu se trouve altérée, compromettant de manière récurrente son équilibre affectif – et parfois, par effet de résonance, celui de l’autre.
Il s’agit d’une véritable rencontre entre blessures inconscientes.
Bien souvent deux êtres, aimantés par leurs failles, s’attirent comme mus par une force souterraine. Ils rejouent alors, dans la relation présente, des scénarios archaïques et douloureux issus de leur histoire personnelle – des fragments du passé demeurés en suspens, n’ayant jamais trouvé de résolution ou d’apaisement.
Au lieu de les nourrir et de les épanouir, ce lien finit par les abîmer. Ce n’est pas toujours spectaculaire ni évident au premier regard. Parfois, la toxicité s’installe à bas bruit, par une série d’atteintes répétées à l’estime de soi, à la sécurité émotionnelle, à l’intégrité même de la personne. Le malaise s’infiltre, l’équilibre se fissure, et le bien-être affectif s’efface peu à peu derrière la souffrance.
L’énigme des amours qui blessent
Pourquoi choisissons-nous, souvent inconsciemment, des partenaires qui nous font mal ou que nous faisons souffrir ? La psychanalyse apporte ici un éclairage précieux : bien des relations dites toxiques sont le théâtre d’un drame plus ancien, un scénario intérieur qui cherche, à travers l’autre, à rejouer une histoire non résolue, toujours tapie dans l’ombre du psychisme.
Ce processus se fait à notre insu. C’est ce que l’on appelle la compulsion de répétition : une tendance à revivre, dans le présent, des situations douloureuses déjà connues, dans l’espoir inconscient de les réparer. C’est un modèle de comportement, de ressenti ou de situation qui revient régulièrement dans la vie d’un individu, comme une porte s’ouvrant toujours sur une même pièce.
Par exemple :
- Tomber toujours dans des relations toxiques.
- Se sentir fréquemment rejeter, abandonner ou trahi.
- Se saboter à chaque fois qu’un projet commence à réussir.
- Être attiré par les mêmes types de personnes ou revivre les mêmes conflits.
Les Échos Cachés qui façonnent notre Destin
Ces répétitions ne sont pas des coïncidences, ni des punitions, mais des signaux précieux de notre inconscient. Elles sont des invitations à aller voir ce qui a besoin d’être entendu, analysé. En identifiant ces schémas, nous ne faisons pas que comprendre notre passé : nous ouvrons de nouveaux possibles pour notre avenir.
Les gardiens de l’ombre
Face à nos fragilités émotionnelles, nous recourons à ce que la psychanalyse appelle des opérations défensives : des stratégies psychiques inconscientes destinées à atténuer l’angoisse.
Nous pouvons nier ce qui nous fait souffrir : ‘’Ce n’est pas si grave’’, idéaliser l’autre malgré les évidences : ‘’Il a ses défauts, mais au fond il m’aime, il finira par changer’’, ou encore projeter sur le partenaire nos propres peurs ou failles : ‘’C’est lui/elle qui est instable, pas moi’’. La culpabilité peut aussi s’inviter : ‘’C’est sûrement moi qui en demande trop’’.
Bien qu’elles jouent un rôle protecteur, ces défenses deviennent problématiques parce qu’elles nous déconnectent de la réalité et entravent l’établissement de limites claires. L’autre devient alors le support de nos fantômes intérieurs sur lequel nous projetons nos blessures enfouies.
Ces mécanismes créent un cercle vicieux : chaque partenaire devient le miroir déformé des aspects sombres de l’autre.
Dans ce contexte, une personne marquée par une faible estime de soi ou une dépendance affective, peut être irrésistiblement fascinée par un partenaire à la personnalité affirmée, parfois charismatique, mais animé d’un besoin inconscient de domination et de contrôle.
Cette rencontre n’a rien du hasard : elle repose sur une complémentarité pathologique, où deux subjectivités s’enchevêtrent autour de leurs failles respectives nourrissant un attachement aussi passionnel qu’aliénant. Un piège s’installe alors sous les apparences d’une idylle exaltée, intense, fusionnelle – mais c’est une prison psychique travestie en amour.
C’est un amour néfaste et une dépendance destructrice. C’est le destin brisé de deux âmes sœurs.
Sous le sceau de l’enfance – Fidélité secrète
Au cœur des relations humaines, ce sont les premières expériences – celles de l’enfance, souvent muettes, toujours fondatrices – qui sculptent en profondeur notre manière d’aimer et d’être aimé.
Dans le huis clos familial, s’inscrivent les premiers récits affectifs : ceux de l’abandon pressenti, du regard qui manque, de la parole blessante ou de la trahison non-dite.
Mais ce n’est pas tant l’événement brut qui imprime le mémoire psychique, que la façon dont l’enfant le vit, l’absorbe, le transforme en silence intérieur.
Ces empreintes précoces deviennent des matrices latentes, des nœuds psychiques autour desquels s’organisent inconsciemment nos relations futures. L’adulte que nous devenons avance avec ses blessures comme boussole inversée, attiré – à son insu – vers des liens familiers, même s’ils sont douloureux. C’est là que s’enracine souvent la relation toxique : dans cette fidélité inconsciente à une histoire ancienne que l’on tente de réparer, en rejouant le drame sous d’autres visages.
De sorte que les personnes impliquées, dans ce type d’union, reproduisent des rouages dysfonctionnels ou abusifs profondément ancrés dans leur inconscient. Cela génére une souffrance émotionnelle et psychologique continue.
Ce sont des traces du passé qui se glissent dans l’actuel
Par exemple, une personne ayant grandi dans un environnement où l’amour était soumis à des conditions implicites – performances, obéissance, effacement de soi – intègre inconsciemment la croyance que celui-ci se mérite, qu’il faut sans cesse prouver sa valeur pour être digne d’être aimé. Ainsi, dans le silence de l’inconscient, se rejouent les anciens pactes : elle choisit, attire ou s’attache à des figures qui réactivent le manque originaire. L’économie psychique demeure alors fidèle aux premiers contrats ; et, jusque dans la passion adulte, les chaînes invisibles de l’attachement infantile s’entrelacent aux promesses du présent, vouant chaque relation à la mélancolique répétition du passé.
De la Séduction à la Tyrannie : Anatomie d’un Contrôle Psychologique
Dans le théâtre intime d’une relation toxique, l’un des individus s’érige en tyran psychique usant d’un abus de pouvoir et adoptant des comportements dominants.
Ses conduites souvent violentes, offensantes et blessantes, sont toujours destructrices et s’expriment sous diverses formes : violences verbales, atteintes psychologiques, agressions physiques – jusqu’à l’intrusion sexuelle, ultime transgression des frontières de l’intime.
On est donc en présence d’un manipulateur (manipulatrice) et d’une victime manipulée. L’un prend le rôle du persécuteur, du sauveur, pendant que l’autre endosse un double inversé et tous deux se trouvent ainsi piégés dans une danse psychique où la souffrance devient la condition du lien.
Le manipulateur instrumentalise son besoin de maîtrise par différentes stratégies – telle la domination affective – qui met à mal l’ascenseur émotionnel de sa proie dont chaque faiblesse va être délibérément exploitée afin de favoriser la culpabilité.
Ainsi, par des reproches récurrents, par le chantage affectif et par la mise en place de situations avilissantes et insultantes – accompagnées dans certains cas de maltraitances physiques – le sujet dominant, dans une détermination de contrôle, d’humiliation et d’isolement parvient à soumettre sa victime à sa volonté despotique.
Irritabilité, possessivité et jalousie constituent chez lui le triptyque destructeur qui légitime un accès de fureur explosive. La moindre contradiction lui est intolérable. Il est préférable d’éviter les sujets délicats et d’adhérer à ses discours afin de ne pas s’exposer à ses colères ingérables.
Aucun dialogue réel n’est possible avec le partenaire dont il nie tout libre-arbitre et tout désir. Il connaît ses points faibles et sait parfaitement activer le levier de la souffrance psychologique.
Progressivement, il infiltre l’espace psychique du sujet sous emprise, régentant ses relations, son temps, son argent.
C’est un architecte de la réalité, tissant des illusions pour contrôler et détruire l’autre de l’intérieur.
Sous prétexte d’un prétendu instinct protecteur, il n’hésite pas à discréditer l’entourage de sa cible, semant le doute sur les intentions des proches afin de l’amener à s’en détourner. Si nécessaire, il décrète l’interdiction pure et simple de tout lien extérieur. Cette stratégie d’isolement, méthodiquement mise en œuvre, vise à rompre les attaches affectives et sociales – famille, amis, voisins – pour mieux asseoir son emprise. Les atteintes à la liberté sont travesties en gestes de sollicitude.
« Culpabiliser, intimider et isoler »
Liste (non exhaustive) des bénéfices obtenus par le manipulateur :
- Isoler pour mieux manipuler psychologiquement, contrôler et asservir.
- Isoler pour exercer sa toute puissance et asseoir sa domination.
- Isoler pour plonger sa victime dans la dépendance, la rendre vulnérable et empêcher tout risque de fuite.
- Isoler pour éviter que son souffre-douleur ne demande de l’aide.
- Isoler pour agir en toute impunité.
- Isoler, finalement, de tout témoin susceptible de compromettre son dessein néfaste d’abuseur.
Une totale « mainmise ».
L’espoir qui retarde le départ
Lorsque la situation semble lui échapper, soucieux de conserver son ascendant, ce virtuose de la manipulation peut et sait utiliser des phases durant lesquelles il va feindre la conciliation, affirmant qu’il va changer. Il connaît l’art de s’excuser et d’exprimer des regrets.
Cet influenceur toxique est un maître du déguisement émotionnel, tissant subtilement une toile de contrôle où la victime, par la confiance qu’elle lui porte, se perd sans même s’en rendre compte car son lien de dépendance l’amène à croire au discours de son partenaire. Phase d’espoir illusoire qui retarde encore et toujours la décision de partir définitivement mais à laquelle succède inexorablement une phase de désespoir.
Les intervalles optimistes ne sont jamais très longs, l’engrenage infernal réapparaît rapidement dans une escalade de comportements nocifs.
La peur en continu - Le corps en mode alarme
Chez le manipulé apparaissent alors des troubles plus ou moins importants sous forme de stress permanent avec la peur de mal faire, de générer la discorde, de déclencher les comportements agressifs, une perte du sommeil réparateur, de la désolation, l’épreuve de la solitude…
Au fil du temps un climat d’insécurité plonge la victime dans un état de ‘’qui-vive’’. D’abord ébranlée dans l’estime qu’elle se porte, elle voit bientôt vaciller la confiance qu’elle accorde aux autres, jusqu’à sombrer dans l’abîme d’une dépression sans nom.
Et pourtant, malgré la souffrance, elle reste…
Un éprouvé de culpabilité l’empêche de saisir la cause de cette malveillance. Chaque coup porté lui paraît mérité, puisque l’autre la blâme d’éveiller son courroux, la rendant coupable.
Sa forte dépendance émotionnelle induisant une peur panique de l’abandon, il lui est plus facile de justifier les agissements de son partenaire en niant la réalité.
Accoutumance au nocif - Semeur de doute, voleur d’estime
Lorsqu’une personne a été confrontée à des abus dans son passé, elle peut en venir à accepter des comportements toxiques comme s’ils étaient normaux. Les abus deviennent familiers, presque confortables, car ils résonnent avec des expériences connues. Ainsi, ce qui devrait susciter l’alarme est souvent toléré, voire rationalisé. La victime se retrouve piégée dans un cycle où l’inacceptable devient l’ordinaire, elle accepte l’intolérable.
Le manipulateur, maître dans l’art de la persuasion, fait douter sa proie sur sa propre réalité, la convainc que ses blessures sont imaginaires.
La réalité, c’est ce que LUI dit qu’elle est ! Sa maîtrise devient une arme, chaque doute semé chez sa victime est une victoire. Mais le doute est un poison qui ronge l’estime de soi, jusqu’à ne plus se reconnaître — pire, se croire fou… »
Rompre l’emprise et ses faux sourires : Lire entre les lignes
L’enjeu véritable n’est pas seulement de se détacher de l’autre mais de désinvestir la position psychique que nous continuons d’occuper dans une histoire qui nous aliène. Car tant que cette place intérieure demeure investie, la répétition s’impose et le lien toxique persiste, même en l’absence de l’autre.
Mettre un terme à une telle relation relève d’un acte périlleux, d’autant plus que l’agresseur use de menaces et de chantage. Déjà fragilisée, la victime redoute les représailles physiques, les violences sourdes ou promises, mais aussi le vertige psychologique d’une rupture présentée comme une faute impardonnable.
Elle se trouve dans une situation de double contrainte. Entre la terreur de ce qu’elle endure et l’angoisse de ce qu’elle ignore encore, elle vacille, se retrouve seule face à un dilemme insoutenable : rester prisonnière ou s’aventurer vers un inconnu chargé d’ombres et de peurs indicibles.
Cette ambivalence, souvent renforcée par l’isolement, la maintient dans un état de blocage psychique.
Naissance d’un possible – Une fuite vers soi
Et pourtant, malgré l’angoisse tapie dans les zones floues de l’avenir, malgré le vertige du vide qu’on lui a appris à craindre, un élan peut naître – fragile, presque imperceptible. La possibilité d’un ailleurs, encore indéfini, commence alors à se dessiner.
Quitter n’est pas fuir, c’est choisir. Et dans ce choix, bien qu’imprégné de peur, s’inscrit la première forme de résistance : celle de reprendre possession de soi. La route est incertaine, semée d’inconnu, mais elle n’est plus celle du renoncement. Elle devient le lieu possible d’une reconstruction. Ce n’est pas l’absence de peur qui libère, mais la décision de ne plus s’y soumettre.
C’est un véritable travail de deuil. Il faut désidéaliser l’autre et déconstruire le fantasme d’un jour meilleur avec lui. Résister à la compulsion de répétition qui pousse à revenir encore et encore vers ce qui blesse, dans l’illusion que l’on pourra cette fois réparer, comprendre et être reconnu.
Déconnexion totale, reconquête de soi - Quitter l’objet, redevenir sujet
Sur le plan concret, cela implique une coupure nette, non comme un acte de haine ou de vengeance mais comme une nécessité de survie psychique. Supprimer les contacts, bloquer les accès numériques, éviter les lieux chargés de souvenirs et les situations propices à une reconnexion. C’est une manière de poser une limite là où, trop souvent, le lien a été construit sur l’empiètement, le brouillage des frontières, voire la confusion entre amour/emprise.
Ce processus de séparation, bien que difficile, est un acte de réappropriation de soi. Il permet, peu à peu, de réinvestir son énergie dans une présence à soi-même, de renouer avec le sentiment d’être sujet, et non plus objet du désir de l’autre.
Cesser de réparer l’autre, se réparer soi
Être enfermé dans une relation toxique ne témoigne en rien d’une faiblesse de caractère, mais bien souvent d’un excès de loyauté, d’une tendance à l’abnégation, ou d’un désir, parfois inconscient, de réparer une faille ancienne à travers l’autre.
Mais nul ne peut continuellement se sacrifier sans se perdre. Il arrive un moment où l’instinct de survie parle plus fort que la nostalgie du lien, où le sujet émerge des décombres du ‘’nous’’ pour affirmer : ‘’je’’.
Choisir de tourner la page n’est pas trahir l’histoire, mais se libérer d’un scénario douloureux, souvent répété, dans lequel l’amour n’était plus un espace d’épanouissement.
Tourner la page n’est pas renier l’autre, c’est enfin se choisir soi, avec la même patience, la même compréhension, la même douceur que l’on a trop longtemps réservée à l’autre. Car il vient un temps où rester devient une forme de disparition de soi. Et partir, une renaissance.
Si l’emprise, par définition, se construit progressivement et subtilement, rendant complexe toute prise de conscience de la manipulation ou du contrôle exercé par l’autre, il est évident que la reconnaissance de cette situation demande du temps, du soutien extérieur, et un travail sur soi pour retrouver son autonomie et sa capacité de jugement…
L’enjeu n’est pas de changer l’autre mais la manière dont notre inconscient le positionne dans notre monde interne. Il ne s’agit pas d’effacer l’histoire, mais de la lire et de la réécrite autrement, depuis un autre lieu de soi – là où, enfin, le sujet cesse d’être agi pour retrouver l’exercice de son libre-arbitre.
Un espace pour se dire, se comprendre, se transformer
Il apparaît que la problématique ancre profondément ses racines dans l’histoire infantile de l’individu. Les expériences passées continuent à influencer la manière d’être, les choix de vie, et surtout les relations. C’est pourquoi un travail thérapeutique ne peut faire l’économie d’une exploration de l’inconscient. La thérapie analytique constitue, dans cette perspective, une démarche particulièrement pertinente.
Dans ce travail sensible et exigeant, l’accompagnement psychique s’avère tout à fait adapté. Grâce à sa formation spécifique et à sa propre expérience analytique, le psychanalyste est à même d’écouter et de soutenir le patient dans l’élaboration de son monde intérieur. Son cadre professionnel et sa compréhension des processus inconscients permettent un accompagnement rigoureux et éthique, au service de la subjectivité du patient et de son évolution. Il offre un espace favorable à l’émergence de ce qui, jusque-là demeurait inentendu, relégué dans les replis du refoulé.
Dans l’entre-deux du dire et de l’écoute, le sujet se réapproprie les fragments de son histoire et desserre l’emprise de certaines fixations inconscientes.
En s’affranchissant des chaînes d’un passé qui sans cesse réclame sa scène, le sujet peut s’ouvrir à une existence inédite, émancipé de la compulsion de répétition, et reprendre en main le cours de sa vie, guidé non plus par l’ombre de son inconscient mais par une élaboration nouvelle de son désir.
Octobre 2025
Nicole Poussines
Psychanalyste
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